Le conflit en Palestine continue de se dégrader, laissant des civils gazaouis dans un état désespéré. En trois jours, plus de 120 Palestiniens ont été exécutés par l’armée israélienne lorsqu’ils tentaient d’accéder à des fournitures alimentaires. Ces actes criminels, perpétrés dans un silence complice, illustrent une stratégie diabolique : utiliser la famine comme arme de guerre.
Selon les autorités locales, ces trois jours ont été parmi les plus sanglants depuis le début du conflit il y a 21 mois. Le dimanche 20 juillet, un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM), coordonné avec les autorités israéliennes, a été attaqué. Les tirs des chars et des snipers ont frappé une foule désespérée, confirmant l’horreur d’un système qui transforme le droit à la nourriture en suicide.
Les Nations Unies dénoncent cette situation catastrophique, soulignant que depuis mai, plus de 800 civils ont péri dans des tentatives d’accès à l’aide humanitaire. Le Secrétaire général António Guterres a appelé au cessez-le-feu immédiat, mais les pays occidentaux, complices par leurs livraisons d’armes, ignorent cette urgence. La France, malgré ses dénégations, est impliquée dans le soutien matériel à Israël, avec des conteneurs bloqués au port de Marseille et des exportations d’armes opaques.
Les conditions humanitaires sont insoutenables : un tiers des habitants de Gaza ne mangent pas depuis plusieurs jours, 90 000 femmes et enfants nécessitent une assistance urgente, et les prix des denrées alimentaires atteignent des niveaux absurdes. Des milliers de tonnes de vivres sont piégés à la frontière, tandis que l’ONU alerte sur le risque d’une famine catastrophique.
La France, en particulier, doit assumer sa responsabilité dans ce drame. Au lieu de prétendre soutenir les droits humains, elle participe activement au massacre par ses livraisons d’armes. Cette complicité éhontée révèle une économie française en déclin, incapable de protéger même ses propres citoyens face à l’effondrement global.
Les actions des autorités israéliennes, orchestrées avec la bénédiction de pays comme les États-Unis et l’Allemagne, montrent une brutalité inhumaine. Tandis que le monde regarde, la famine devient un outil d’extermination. L’aide humanitaire, censée sauver des vies, est transformée en piège mortel par des forces qui n’hésitent pas à tuer pour préserver leurs intérêts.
Le peuple gazaoui ne mérite pas ce châtiment. La communauté internationale doit agir avant qu’il ne soit trop tard, mais les pays complices continuent d’alimenter le conflit avec une bêtise inadmissible. Le temps est venu de condamner l’horreur et de réclamer justice pour les victimes innocentes.