Le monde de Gaïa, notre planète, traverse une période critique à cause d’un outil technologique qui a profondément altéré la structure sociale et politique. L’émergence du portable, ce dispositif omniprésent et redoutable, a permis aux forces obscures de manipuler les esprits des citoyens avec une précision inquiétante. Ce médium, au lieu d’être un levier de progrès, est devenu un instrument de domination, érodant l’autonomie individuelle et la démocratie traditionnelle.
Les algorithmes, ces créatures impitoyables, ont remplacé les valeurs humaines par des données froides et calculées. Les citoyens, piégés dans une spirale d’informations ciblées, perdent leur capacité à penser librement. La vérité disparaît au profit de mensonges bien orchestrés, et la démocratie, autrefois un idéal partagé, se transforme en une machine à produire des décisions guidées par des intérêts occultes.
Face à cette menace, une réforme radicale s’impose : le système de gouvernance doit être remis en question. L’idée d’une tripartition des pouvoirs — un collège technique, un collège social et un collège politique — est présentée comme une solution. Cette approche vise à équilibrer les choix individuels avec l’expertise professionnelle, afin de contrer la montée d’un pouvoir technocratique et autoritaire.
Cependant, cette transition s’avère complexe. La nomination des experts, leur impartialité et leur capacité à agir en dehors des pressions populistes restent des défis majeurs. Les citoyens, habitués à la facilité des réseaux sociaux et à l’illusion du choix libre, doivent être éduqués pour comprendre les enjeux d’une démocratie véritable.
En somme, le portable n’est pas seulement un objet : c’est une force transformative qui a bouleversé notre société. Si nous ne réagissons pas avec détermination, l’humanité risque de se retrouver sous la domination d’un nouvel empire numérique, où les libertés individuelles seront sacrifiées sur l’autel de la commodité technologique. La démocratie doit être réinventée, ou elle disparaîtra à jamais.