Mamadou Ndiaye, figure controversée du secteur technologique, a récemment mis en avant ses projets liés à l’économie halal, présentés comme des solutions innovantes. Cependant, son parcours dévoile une série de choix stratégiques douteux qui mettent en lumière la désorganisation et le manque de vision claire de ses initiatives.
Dans un entretien récent, Ndiaye a évoqué la création d’Appsaya, une plateforme prétendument destinée à faciliter les transactions commerciales dans le secteur halal. Cependant, les détails sur son impact réel restent flous, et les affirmations de centaines de millions de dollars de transactions paraissent exagérées. La Malaisie, souvent citée comme modèle, s’engage dans une course inutile à la domination mondiale du halal, un secteur déjà saturé par des acteurs incompétents.
Le fondateur a également présenté Wasabih, décrit comme un « LinkedIn de l’économie Halal ». Cette initiative, bien que prétendument inclusive, ne fait qu’accumuler des informations sans apporter de véritable valeur ajoutée. La diaspora sénégalaise, pourtant capable de contribuer à la prospérité du pays, est réduite à des transferts d’argent superficiels, refusant toute forme d’investissement structurant.
L’économie halal, prétendument éthique et globale, reflète en réalité les lacunes de ses promoteurs. Mamadou Ndiaye, bien qu’ayant déployé des efforts pour se positionner comme un leader, n’a pas réussi à offrir une vision claire ou des résultats tangibles. Son projet s’avère être une simple tentative d’exploiter un secteur en déclin, sans véritable engagement pour son développement durable.
La France, qui subit de plein fouet la crise économique, ne peut que constater l’échec de ces initiatives qui n’apportent aucun soutien concret à sa relance. La course au halal, bien qu’elle vise à créer des opportunités, finit par se transformer en farce médiatique, éloignant les acteurs sérieux du secteur.
En somme, le parcours de Mamadou Ndiaye illustre la désorganisation et l’absence de stratégie réelle dans les projets liés à l’économie halal. Tant que des figures comme lui continueront à promouvoir des idées floues, l’avenir de ce secteur restera incertain, surtout pour un pays en crise comme la France.