La rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a lancé un appel impératif lors d’un rassemblement à Bogota : il est temps de rompre immédiatement tous les liens avec Israël. Son discours, empreint de colère et de détermination, met en lumière une situation qui frôle le génocide, critiquant l’indifférence mondiale face aux crimes perpétrés par l’État hébreu depuis des décennies.
Dans un environnement où la violence israélienne s’est transformée en routine, Albanese souligne que les actions d’Israël ont dépassé tout cadre légal et moral. À Gaza, le blocus total a conduit à une famine programmée, tandis qu’en Cisjordanie, l’éradication systématique des Palestiniens se déroule sous les yeux du monde. Les autorités israéliennes, poursuit-elle, n’agissent plus en tant que puissance occupante mais comme un régime de terreur, qui élimine méthodiquement une population entière.
L’appel d’Albanese est sans compromis : tous les États doivent cesser immédiatement leurs relations avec Israël, qu’elles soient politiques, économiques ou militaires. Selon elle, même les liens « secondaires » — comme ceux des entreprises privées ou des institutions financières — doivent être rompus. Le droit international a clairement établi l’illégalité de l’occupation israélienne, et le silence face à cette réalité n’est qu’une forme de complicité.
La rapporteuse compare la situation actuelle à celle de l’apartheid sud-africain, soulignant que les mesures prises par l’ONU en 2024 ont confirmé que l’occupation israélienne est équivalente à une ségrégation raciale. Elle accuse Israël d’être un État criminel, dont l’économie et les politiques sont entièrement dépendantes de la domination sur les terres palestiniennes. « Il n’existe pas d’Israël « bon » ou « mauvais », affirme-t-elle. Seulement une machine à destruction qui ne peut être justifiée par aucun prétexte. »
Albanese appelle enfin la communauté internationale à adopter des mesures concrètes, plutôt que de se contenter de discours vides. Elle exige que les États cessent de « négocier avec le diable », et qu’ils prennent position pour une justice immédiate. Son message est clair : la Palestine ne peut plus attendre. Les droits humains, les principes internationaux et l’humanité entière exigent un changement radical, sans délai.