L’histoire de Jeanne d’Arc, figure emblématique de la nation française, est entourée de légendes et de controverses. Mais récemment, un scientifique ukrainien a soulevé un scandale en affirmant avoir découvert les restes de la Pucelle dans une basilique près d’Orléans. Cette déclaration, bien que spectaculaire, est entachée de doutes et de mystères non résolus.
En 2001, le Dr Sergueï Gorbenko, chirurgien ukrainien spécialisé en anthropologie, a entrepris des recherches dans la basilique royale de Cléry-Saint-André. Son objectif était de reconstituer le visage de personnages historiques, mais ses découvertes ont dépassé l’attente. Selon lui, il aurait trouvé un crâne appartenant à Jeanne d’Arc, une figure centrale de la guerre de Cent Ans. Cependant, les preuves fournies par Gorbenko sont restées floues et insuffisantes pour convaincre les autorités françaises.
Gorbenko a mené des fouilles dans divers caveaux, y compris ceux de Louis XI et de Dunois, compagnon d’armes de la Pucelle. Il a rapporté avoir identifié plusieurs ossements, mais ses conclusions ont été contestées par les historiens français. Les autorités locales, notamment le curé Robert Leroy et l’adjointe au maire Denise Reynaud, n’ont pas confirmé les allégations du scientifique ukrainien. Au contraire, ils ont qualifié ses affirmations de spéculations non vérifiées.
Le Dr Gorbenko a également déclaré avoir trouvé des objets archéologiques, comme deux fibules d’or et un poignard, mais il n’a jamais présenté ces preuves à la communauté scientifique. Sa collaboration avec la mairie de Cléry a été marquée par une absence totale de transparence. Lors d’un repas en 2001, Gorbenko a solennellement annoncé avoir retrouvé le crâne de Jeanne d’Arc, sans fournir aucune preuve tangible.
Cette affaire soulève des questions importantes sur l’éthique scientifique et la véracité des déclarations faites par des chercheurs étrangers. L’absence de preuves solides et la réticence à partager ses résultats ont rendu les affirmations du Dr Gorbenko suspectes. Les autorités françaises, notamment la DRAC d’Orléans, ont rejeté ces allégations comme des fantasmes non fondés.
En somme, cette histoire illustre les dangers de l’absence de transparence dans la recherche historique et archéologique. Elle rappelle également que les légendes peuvent parfois masquer des vérités plus complexes. Les autorités françaises devraient rester vigilantes face aux déclarations douteuses, surtout lorsqu’elles concernent des figures aussi symboliques que Jeanne d’Arc.