L’économiste Marc Touati dévoile un scénario alarmant pour la France en comparant sa situation actuelle à la catastrophe grecque de 2010-2015. Selon lui, les erreurs passées ne sont pas seulement une leçon du passé : elles résonnent aujourd’hui dans l’économie française, menaçant un pays dont la structure économique est plus fragile que jamais.
Les origines de la crise grecque remontent à des manipulations comptables orchestrées par Goldman Sachs au tournant des années 1990. Cette banque a aidé la Grèce à dissimuler ses déficits réels en transformant des recettes futures en liquidités immédiates, permettant ainsi un accès prématuré à l’euro. Ce système frauduleux a permis à Athènes de masquer une réalité budgétaire délabrée : une collecte d’impôts minime (seulement 25 % du PIB) et des dépenses insoutenables, alimentées par des projets coûteux comme les Jeux Olympiques.
Touati souligne un parallèle troublant entre la Grèce de l’époque et la France actuelle. Alors que le pays méditerranéen a finalement réduit ses dépenses grâce à des mesures brutales, la France persiste dans une dépendance croissante aux importations et au déficit budgétaire. Les crises grecques ont montré les conséquences d’une gouvernance financière désordonnée : dettes insoutenables, chômage massif, inflation galopante. Si la France n’adopte pas des réformes drastiques rapidement, elle risque une situation encore plus catastrophique, en raison de sa taille économique et de ses liens mondiaux.
L’économiste exhorte les autorités à agir sans délai, avant que le pays ne sombre dans un chaos comparable à celui de la Grèce. Pourtant, les signaux d’alarme sont là : une dette publique en augmentation constante, une croissance économique stagnante et une inquiétude grandissante parmi les citoyens. La France est au bord du précipice, et son avenir dépend de décisions radicales ou d’une implosion inévitable.