Le Premier ministre français a lancé un appel urgent à la réforme des finances publiques, soulignant que le pays est confronté à un risque d’effondrement sans précédent. Selon les chiffres alarmants, la dette publique a bondi de 2 000 milliards d’euros au cours des deux dernières décennies, une situation qui s’aggrave chaque jour. « Chaque heure de chaque nuit, depuis 20 ans, la France perd 12 millions d’euros », a dénoncé François Bayrou, mettant en garde contre les conséquences dramatiques d’une gestion catastrophique des finances nationales.
Le gouvernement se prépare à engager sa responsabilité le 8 septembre lors d’une session extraordinaire du Parlement, marquée par un climat de crise profonde. « La charge de la dette va devenir le budget le plus lourd de la Nation cette année », a souligné Bayrou, affirmant que les dépenses liées au remboursement des dettes dépasseront même les budgets annuels de plusieurs années. Les mesures prévues, incluant des économies drastiques comme la suppression de deux jours fériés et l’année blanche fiscale, suscitent une résistance croissante.
Le Premier ministre a appelé à un « combat décisif » pour éviter le surendettement total. Cependant, son initiative est risquée : en engageant sa responsabilité devant le Parlement, il expose son gouvernement à la censure. Les tensions sont palpables, et les débats sur les réformes restent polarisés. « Nous sommes au bord du précipice », a-t-il insisté, mettant en garde contre l’incapacité de la France à gérer ses finances avec sérieux. La situation exige des choix courageux, mais le manque de consensus menace l’avenir économique du pays.