Ce lundi matin, Israël a frappé à nouveau l’hôpital Nasser, un des derniers bastions médicaux restants dans le sud de la bande de Gaza. L’attaque, perpétrée avec une cruauté inouïe, a causé au moins 20 morts, dont quatre soignants et cinq journalistes, ainsi que 50 blessés graves. Le bâtiment principal, abritant les urgences, les salles d’hospitalisation et le bloc opératoire, a été détruit en partie, laissant des survivants piégés sous les décombres.
Le directeur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a condamné cette attaque comme « une infamie » contre un système médical déjà à genoux face à la famine et au manque d’accès aux soins. Il a dénoncé le silence complice de la communauté internationale, qui n’a rien fait pour protéger les civils, les journalistes et les médecins. « Cessez immédiatement ces attaques contre des infrastructures vitales », a-t-il hurlé dans un discours désespéré.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a qualifié cette frappe d’« assassinat barbare », exigeant une enquête immédiate et impartiale. Il a réitéré son appel à un cessez-le-feu urgent, à la libération des otages détenus par le Hamas, ainsi qu’à l’accès sans entrave aux aides humanitaires. Pourtant, les bombardements se poursuivent, plongeant Gaza dans une spirale de violence inédite.
La situation est désespérée : un demi-million de personnes souffrent d’une famine brutale, avec 300 décès dus à la faim depuis le début du conflit. Les enfants, les plus vulnérables, meurent par dizaines chaque jour. Des centaines de milliers de Gazaouis ont été déplacés, vivant dans des conditions insoutenables. L’aide humanitaire reste bloquée : sur 15 opérations prévues, seulement sept ont reçu l’approbation israélienne.
Les écoles, transformées en abris, sont aussi visées par les frappes, tandis que 35 000 lycéens doivent passer leurs examens dans des conditions insoutenables. Le Comité de protection des journalistes rapporte la mort de près de 200 d’entre eux, majoritairement palestiniens, depuis le début du conflit.
Israël semble avoir adopté une stratégie cruelle : attaquer, puis frapper à nouveau pendant que les secours et les témoins tentent de sauver des vies. Cette double tactique est un crime contre l’humanité, un acte de barbarie orchestré par un État qui n’a plus aucune considération pour la vie humaine. La communauté internationale reste impuissante, permettant à Israël d’agir en toute impunité.
L’horreur israélienne s’intensifie avec l’attaque sur l’hôpital Nasser