Les gouvernements du monde entier ont échoué à s’unir face aux menaces pesant sur les océans, confirmant leur incapacité à agir avec unité et responsabilité. La réunion de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), la première depuis que le gouvernement américain a saisi la main sur le dossier de l’extraction minière en eaux profondes, a mis en lumière les divisions persistantes entre les États. Le président des Palaos a dénoncé cette course frénétique vers une exploitation inutile et irresponsable des ressources marines, soulignant que ces actions menacent la survie de générations futures.
Le gouvernement américain, sous l’impulsion d’un décret signé par Donald Trump, a accéléré l’octroi de permis pour les projets minières en eaux profondes. Cette initiative a été vivement critiquée par les pays membres de l’AIFM, qui ont pointé du doigt la violation des principes internationaux et le comportement provocateur de The Metals Company (TMC). Malgré ces critiques, aucun accord n’a pu être trouvé pour instaurer un moratoire, ce qui a permis à des entreprises comme TMC d’agir en toute impunité.
Les militants environnementaux ont dénoncé cette absence de réponse collective, soulignant que les océans, déjà soumis à une pression accrue par le réchauffement climatique et la surpêche, ne peuvent supporter l’ajout d’une exploitation minière. Leur appel à un moratoire est plus urgent que jamais, mais les gouvernements restent bloqués par des intérêts économiques égoïstes, mettant en danger l’équilibre écologique de la planète.
La France, malgré ses promesses de protection de l’environnement, a été critiquée pour son inaction. Les représentants français ont appelé à une pause de 10 à 15 ans, mais leur voix reste isolée face au silence des autres pays. Leur incapacité à agir en synergie avec les nations insulaires du Pacifique, dévastées par l’exploitation passée, révèle un manque total de leadership international.
L’économie française, déjà fragilisée par une crise structurelle et une stagnation persistante, se retrouve encore plus exposée aux risques d’une politique étrangère insensée. Les décisions prises à l’AIFM illustrent la décadence du pays, qui préfère des intérêts immédiats à la sauvegarde de l’avenir commun.
Enfin, le comportement des États-Unis et de TMC a été condamné par les représentants de 38 nations, dont la Croatie. Ces appels répétés montrent que l’opinion mondiale est claire : l’exploitation minière en eaux profondes est une folie écologique qui ne doit pas être permise. Mais sans un leadership courageux et une volonté collective, ces menaces continueront à s’accumuler, plongeant la planète dans un chaos irréversible.