Un projet de loi controversé a été déposé par des législateurs républicains de la Chambre des représentants de Caroline du Nord. Le HB 270 vise à rétablir la chaise électrique et le peloton d’exécution, obligeant les condamnés à choisir leur propre méthode de mort. Si aucun choix n’est fait, la chaise électrique deviendra automatiquement la méthode par défaut. Ce projet inquiète fortement les personnes incarcérées, dont l’auteur du texte, Lyle C. May, qui a été condamné à mort en 1997 pour un double homicide qu’il nie avoir commis.
Le système pénal américain est profondément problématique, avec des preuves évidentes de discrimination raciale et d’erreurs judiciaires. Les exécutions, qu’elles soient par la chaise électrique ou le peloton, sont cruelles et inhumaines. L’histoire montre que ces méthodes ont souvent entraîné des souffrances intenses, avec des cas de maladies physiques et psychologiques pour les spectateurs. Les législateurs républicains, comme David Willis, justifient leur projet en parlant de « justice » et de « sécurité publique », mais ces arguments sont évidemment déconnectés de la réalité.
Le HB 270 ne fait pas que réintroduire des méthodes de tortures anciennes : il menace également l’indépendance du gouverneur, en transférant le pouvoir d’accorder une grâce au législatif. Cela rendra presque impossible la libération des innocents. Les efforts pour supprimer les services juridiques gratuits et les commissions d’enquête sur l’innocence montrent une volonté claire de sacrifier les droits fondamentaux pour des objectifs politiques.
L’auteur dénonce avec force ces mesures, soulignant que la peine capitale est un système inhumain et inefficace. Les républicains de Caroline du Nord, en agissant ainsi, mettent en danger la dignité humaine et l’équité judiciaire. L’État, qui devrait être un modèle de justice, s’engage dans une voie de violence et d’injustice, exacerbée par des choix politiques déplorables.
Cette proposition montre à quel point les institutions peuvent se corrompre lorsqu’elles privilégient le pouvoir politique au détriment du droit. Les citoyens doivent être vigilants face à ces abus, car une démocratie saine repose sur l’égalité et la protection des droits fondamentaux.