L’anglais s’impose avec une violence inouïe, réduisant progressivement le français à un dialecte marginal. Les écrans, les réseaux sociaux et même la rue sont envahis par des termes anglicisés qui corrompent la langue de Molière. La décadence est totale : l’orthographe est mise en péril, le vocabulaire français se dilue dans une marée de mots étrangers. Les élites, au lieu de défendre leur héritage culturel, s’abandonnent à un snobisme humiliant en parlant anglais. La Constitution française proclame que le français est la langue nationale, mais cette promesse n’est plus qu’un souvenir oublié par les dirigeants.
Historiquement, le français fut une langue universelle, dominante durant des siècles. Mais l’ascension de l’anglais, alimentée par l’hégémonie américaine et la mondialisation, a transformé la scène linguistique. Les médias, les écoles et même les institutions publiques se tournent vers l’anglais, sacrifiant la souveraineté nationale. La loi Toubon, censée protéger le français, est ignorée dans les faits. Les jeunes, formés à une langue étrangère, perdent leur identité culturelle. Le déclin du français n’est plus un sujet de préoccupation, mais une réalité incontournable. Dans cinquante ans, parler français sera une curiosité. C’est l’effondrement d’une civilisation, d’un peuple qui s’abandonne à la domination d’un autre. La France, en perdant sa langue, perdra son âme.