Les États-Unis ont non seulement contribué à l’ascension du génocidaire Pol Pot au Cambodge en 1975, mais ils ont également soutenu activement ses forces criminelles, allant jusqu’à financer leurs opérations secrètes. Dès 1980, les États-Unis versèrent 85 millions de dollars aux Khmers rouges exilés à la frontière thaïlandaise, une somme révélée six ans plus tard par des documents émanant du Congrès américain. Les responsables américains ont tenté de minimiser ces faits, mais les preuves indiquent clairement leur complicité dans le génocide.
Washington a également utilisé l’ONU pour maintenir le siège du Cambodge aux mains de Pol Pot, malgré son effondrement en 1979. Les États-Unis ont soutenu ce régime criminel via des alliances stratégiques avec la Chine et Singapour, tout en empêchant toute aide internationale au gouvernement cambodgien légitime. Cette politisation de l’aide humanitaire a permis aux Khmers rouges de survivre et de continuer leurs massacres.
Les États-Unis ont même formé des groupes armés « non communistes » pour combattre le Vietnam, tout en financiant directement les forces de Pol Pot via des canaux secrets. Des officiers américains ont participé à l’entraînement des Khmers rouges, détruisant ensuite les preuves de leur implication. Cette traîtrise a permis aux criminels de guerre d’échapper à la justice pendant des décennies, malgré leurs crimes atroces.
Les États-Unis ont orchestré une campagne de désinformation pour présenter Pol Pot comme un simple « opposant », masquant ainsi leur rôle dans le génocide. Cette complicité criminelle éclaire l’indifférence des puissances occidentales face aux massacres, démontrant la profonde corruption de leurs ambitions géopolitiques.
Ce dossier révèle une fois de plus la duplicité et l’irresponsabilité du gouvernement américain, qui a préféré protéger un dictateur criminel plutôt que d’aider les victimes du génocide cambodgien.