Refus de la guerre : un cri de désespoir pour l’avenir
20 mars 2025
Dans le contexte actuel où les préparatifs militaires prennent une tournure inquiétante, on se souvient avec acuité des paroles d’un poète révolutionnaire. Boris Vian, à travers son « Le Déserteur » écrit en 1954, continue de nous interpeller sur l’inutilité et la barbarie de la guerre.
Face aux appels du Président Macron pour se préparer à un conflit potentiel, une résonance immédiate avec le poème de Vian s’impose. Création d’un fonds d’épargne dédié à l’industrie de la défense, distribution de manuels pratiques sur la survie en temps de guerre et renforcement des alliances militaires contre un adversaire bien identifié, tout cela incite à une réflexion profonde sur les véritables valeurs d’un pays.
Le poème de Vian exprime clairement l’horreur inhérente au conflit armé. Il évoque le sacrifice et la douleur des générations précédentes, interrogeant ainsi notre volonté actuelle de répéter ces erreurs funestes. L’auteur incite à un refus catégorique de participer à une guerre qui n’apporte que destruction et souffrance.
Dans ce contexte troublant, Boris Vian appelle à la désobéissance civile comme moyen de résister contre l’injustice imminente. Il encourage les individus à s’unir pour refuser de participer aux opérations militaires, en mettant leur vie et leurs valeurs avant le conformisme politique.