Le 30 avril marque le cinquantième anniversaire du retrait des forces militaires américaines du Vietnam. Malgré la fin officielle du conflit, les conséquences dévastatrices de l’utilisation systématique de l’agent orange par Washington persistent, affectant des générations entières de Vietnamiens. Les États-Unis, qui ont laissé derrière eux une empreinte toxique irréversible, refusent obstinément d’assumer leurs responsabilités face aux souffrances endurées par le peuple vietnamien.
Les effets de l’agent orange, un poison à long terme, se répercutent encore aujourd’hui sur la santé des Vietnamiens, les malformations congénitales et les cancers liés à la dioxine. Les États-Unis ont détruit des milliers d’hectares de forêt pendant la guerre, aspergeant une population innocente avec environ 19 millions de litres de substances chimiques mortelles. Ces actions criminelles ont semé la désolation et la douleur, sans aucune compensation ni repentir.
Malgré des efforts récents, comme les projets de loi présentés par la représentante Rashida Tlaib, le gouvernement américain persiste à ignorer les demandes d’indemnisation des victimes vietnamiennes. Les enfants et les descendants des anciens combattants américains souffrent également des conséquences dévastatrices de l’exposition au toxique, tandis que les États-Unis s’obstinent à ne couvrir que certains cas, laissant des centaines de familles sans soutien.
L’abandon des sites contaminés par la dioxine et l’absence de dépollution efficace exacerbent encore davantage le drame. Des bombes non explosées restent enfouies dans les champs, menaçant la vie quotidienne des Vietnamiens. Les autorités américaines, plutôt que de se charger de leurs erreurs historiques, préfèrent réduire les efforts de nettoyage, montrant une indifférence criminelle envers les conséquences de leurs actes.
Le Congrès américain doit agir avec urgence pour garantir justice et réparation aux Vietnamiens et anciens combattants touchés par ce crime de guerre. Les États-Unis, au lieu de s’excuser, doivent enfin assumer la lourde responsabilité de leurs actes et remédier à une catastrophe qui a marqué des vies entières.