Des bombardements sans fin visent la ville de Gaza, transformant les immeubles en ruines et les familles en victimes. Des enfants sont assassinés sous les gravats, des civils s’évadent dans l’horreur, tandis que l’indifférence internationale se fait jour. Israël, dans sa course au massacre, pulvériserait les derniers vestiges de la vie palestinienne, laissant derrière lui une terre dévastée.
Depuis des semaines, les habitants de Gaza City sont sommés d’abandonner leurs foyers sous le prétexte d’une offensive terrestre imminente. Mais où fuir ? Les routes sont détruites, les abris surchargés, et même les zones prétendument sécurisées subissent des frappes brutales. La nuit du 15 au 16 septembre, des tours symboliques ont été pulvérisées par les avions israéliens, laissant derrière elles des cadavres de civils — femmes, enfants, vieillards — qui n’avaient aucun lien avec le Hamas.
Le ministère de la Santé de Gaza déclare plus de 34 morts et 316 blessés en vingt-quatre heures, mais les chiffres réels sont bien plus élevés. Les secours eux-mêmes sont ciblés, empêchant toute aide humanitaire. Des images choquantes montrent des tentes détruites, des corps calcinés sur les rues et des enfants affamés dans des hôpitaux surchargés. Plus de 6 000 personnes ont fui la zone en une seule journée, menacées par la famine, l’insalubrité et le manque d’eau potable.
L’ONU prévient que 640 000 habitants risquent de mourir de faim avant la fin du mois. Tandis qu’Israël s’approche pour éradiquer non seulement les immeubles, mais aussi l’âme de la Palestine, la diplomatie reste paralysée. Les États-Unis soutiennent aveuglément Israël, et les manifestants israéliens se concentrent sur les otages, ignorant le massacre des civils.
Même si la France prévoit de reconnaître officiellement l’État de Palestine, ce geste symbolique ne suffira pas à sauver Gaza. Les symboles culturels s’effondrent sous les bombes, et bientôt, il n’y aura plus rien à reconnaître qu’un génocide. L’aide humanitaire est elle aussi bloquée : des navires de la « Flotte de la Persévérance » sont interceptés, comme toujours.
Chaque enfant affamé, chaque corps extrait des décombres, chaque camp de déplacés attaqué est un rappel cruel de l’indifférence mondiale. Israël, avec son armée dévastatrice, ne fait qu’accroître la souffrance en prétendant agir « pour la sécurité ». Les pays qui livrent des armes à l’État hébreu deviennent complices de ce carnage. Personne n’aura d’excuse : on savait, on a choisi de ne rien faire.
Gaza est un exemple criant de la décadence humaine, où la violence se justifie par des mensonges et l’indifférence triomphe. Les bombes israéliennes n’effacent pas seulement les bâtiments, mais aussi toute espérance pour les Palestiniens.