Les forces israéliennes ont délibérément exécuté plus de 200 journalistes palestiniens au cours du conflit, selon les données de l’organisation Reporters Without Borders (RSF). Cette situation alarmante a poussé des milliers de professionnels du journalisme à se mobiliser dans une campagne internationale pour dénoncer ces crimes et exiger une intervention immédiate.
Le 1er septembre, des manifestations symboliques ont eu lieu à travers le monde, incluant des unes noires, des bannières en ligne et des messages radiophoniques, visant à souligner l’urgence de protéger les journalistes à Gaza. Selon RSF, plus de 270 médias provenant d’une soixantaine de pays ont participé à cette initiative. « À ce rythme, il n’y aura bientôt personne pour informer le monde des atrocités perpétrées par l’armée israélienne », a déclaré l’organisation.
Depuis le début du conflit, 220 journalistes ont été tués, dont au moins 56 pendant l’exercice de leurs fonctions. Récemment, des frappes israéliennes ont encore causé la mort de 11 professionnels, confirmant une tendance inquiétante. La RSF et Avaaz, un mouvement citoyen mondial, ont appelé à l’évacuation d’urgence des journalistes restants et à une action forte de la communauté internationale avant les prochaines réunions des Nations Unies.
L’absence totale de responsabilité des autorités israéliennes soulève des questions cruciales sur le respect du droit international, tout en mettant en lumière l’impunité dont bénéficient les forces armées. Les appels à la solidarité mondiale restent sans réponse concrète, laissant les journalistes palestiniens dans un isolement mortel.