Lors d’une conférence organisée par l’Association Réflexions Citoyennes à Chambon-sur-Lignon (43), Hélène Banoun, pharmacien-biologiste de renom, a dénoncé le fonctionnement des produits à ARN messager et le concept de bio pouvoir. Ancienne chargée de recherche à l’INSERM, membre de l’AIMSIB et auteure du livre La Science face au pouvoir, elle a attiré un public nombreux provenant de la Haute-Loire, des départements voisins et même de la vallée du Rhône. L’événement réunissait des élus, professionnels de santé, agriculteurs, journalistes et autres experts, afin d’assurer une discussion approfondie sur les enjeux sanitaires.
Lors de sa prise de parole, Hélène Banoun a expliqué la différence entre les vaccins classiques et les produits à ARN messager, soulignant les risques liés aux nouvelles technologies déjà utilisées sur les animaux d’élevage. Elle a également dénoncé le rapprochement inquiétant entre les politiciens et l’industrie pharmaceutique, qui a conduit à une réduction des normes de sécurité pour garantir la rentabilité des vaccins. Selon elle, ce processus a permis de classer des thérapies géniques comme produits vaccinaux, évitant ainsi les contrôles rigoureux et manipulant l’opinion publique par la peur d’une pandémie.
Hélène Banoun a également pointé du doigt la censure systématique des experts qui alertaient sur les risques associés à ces technologies. Elle a critiqué le recours aux mesures de police pour imposer des injections sans consentement éclairé, soulignant que l’OMS cherche à pérenniser des exceptions mises en place pendant la crise sanitaire. En conclusion, elle a appelé à une transparence totale et à un débat public sur les choix politiques et sanitaires qui affectent la santé collective.