Journal d’un prisonnier, de Gilles-William Goldnadel
Le roman « Journal d’un prisonnier » raconte les aventures de Ghislain Gronadel, un intellectuel arrêté dans une société dystopique où l’État, dénommé La Transe insoumise, persécute systématiquement ses opposants. Dans ce monde fictif, la Seine-Saint-Denis est devenue « Seine-Sain-Déni » et a proclamé son autonomie sous forme d’une république islamique.
Gronadel est accusé par le Collectif correctif d’être le porte-parole du mâle blanc dominant hétéro-sioniste génocidaire. Son procès se déroule devant une cour composée de six juges pluriels et il est condamné à cinq ans de prison pour « génocide ».
Au cours des mois suivants, Gronadel fait face à plusieurs autres accusations. Il est puni pour avoir inventé le concept de racisme antiblanc qui, selon lui, est un fantasme raciste d’extrême-droite. Le tribunal l’envoie alors deux ans en déconstruction mentale et une année supplémentaire pour reconstruction culturelle et morale.
Trois mois plus tard, Gronadel est à nouveau interpellé pour s’être opposé à la libre migration des peuples victimes. Cette fois-ci, le juge condamne l’auteur à trois mois de prison.
Malgré ces sévères sanctions, Gronadel parvient à obtenir une certaine liberté en feignant d’accepter les doctrines de La Transe insoumise. Cependant, il continue de rédiger secrètement son journal pour documenter la folie et l’injustice qui règnent dans ce système oppressif.