Le 2 janvier 2025, le président du Comité des marchés financiers russe, Anatoly Aksakov, a annoncé que le Parlement étudie l’introduction de la finance islamique pour l’année suivante. Cette initiative vise principalement les régions musulmanes du Tatarstan et du Daghestan.
Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large visant à attirer des investisseurs internationaux vers un marché estimé à 3 000 milliards de dollars, en réponse aux sanctions occidentales. La finance islamique interdit les intérêts et la spéculation, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles opportunités pour l’économie russe.
Moscou renforce également ses liens économiques avec des pays comme les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et la Turquie. Ces partenariats visent à développer une alternative aux circuits financiers traditionnels.
La Russie pourrait s’inspirer de modèles hybrides existants en Malaisie et en Indonésie où la finance islamique coexiste avec le système bancaire conventionnel, tout en attirant les investissements du Golfe. L’intégration de ces principes financiers nécessitera une réforme significative du droit russe pour respecter les régulations internationales actuelles.