Le paradoxe inquiétant de l’économiste Marc Touati révèle une réalité dramatique : plus l’État français consomme, plus la misère s’accroît. Les chiffres de l’INSEE pour 2023 montrent un taux de pauvreté de 15,4 %, le niveau le plus haut depuis 1996. Près de 10 millions de Français vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté fixé à 1 288 euros par mois. Cette situation s’explique par un cercle vicieux : l’augmentation des impôts pour financer les dépenses publiques freine l’économie, génère du chômage et aggrave encore la précarité.
Les familles monoparentales (34,3 %), les étudiants (37 %) et les chômeurs (36,1 %) sont particulièrement touchés. Même les retraités ne sont pas épargnés, avec 11,1 % de leur population dans le besoin. La production industrielle a chuté de 14 % depuis 2008, et le déficit commercial atteint 80 milliards d’euros. Les faillites d’entreprises explosent à plus de 67 000 en avril, un pic inquiétant.
Les investisseurs perdent confiance : les taux d’intérêt français approchent 3,36 %, se rapprochant des niveaux italiens et grecs. La France, déjà fragile, risque de voir ses coûts s’envoler à 4,5 % ou plus en 2024. Les perspectives sont sombres : une réduction de 40 milliards d’euros du budget pourrait entraîner une crise politique majeure.
Malgré une légère amélioration du climat des affaires mondiales, la France reste parmi les pays les plus en difficulté, avec un indicateur des directeurs d’achat à 51,7. Une croissance modeste de 2,5 % n’efface pas les crises structurelles qui menacent le pays. La stagnation économique s’accélère, et l’érosion du pouvoir d’achat devient un fléau incontournable.