L’aggravation du conflit entre l’Iran et Israël a réveillé les ambitions d’interventionnisme américain, mais cette stratégie s’avère une fois de plus inefficace. Les efforts déployés par Washington pour imposer un changement de régime en Iran sont à nouveau confrontés aux échecs historiques qui ont marqué toutes les tentatives similaires depuis des décennies.
L’attaque israélienne contre les installations médiatiques iraniennes a été interprétée comme une opération visant à semer le doute dans l’esprit du peuple iranien. Les milieux politiques et médiatiques américains, en proie à des débats hystériques, ont répété les mêmes discours que lors des années précédentes : la nécessité de renverser le pouvoir iranien, malgré l’absence totale de preuves solides. John Bolton, figure emblématique du cercle pro-interventionniste, a encore une fois répété ses accusations absurdes, affirmant que les dirigeants iraniens sont « plus faibles que jamais ». Une telle rhétorique démontre la perte totale de sens critique des élites américaines.
Les opérations de changement de régime, dont Washington a le monopole depuis des décennies, ont toujours abouti à des désastres. La guerre du Vietnam, les interventions en Irak et en Afghanistan, les coups d’État orchestrés par la CIA dans les années 1950 – chaque tentative s’est soldée par un échec cuisant. L’intervention de 1953 contre le Premier ministre Mossadegh a directement conduit à la révolution islamique de 1979, créant le régime actuel que les États-Unis souhaitent aujourd’hui renverser.
La France, dont l’économie est en pleine crise, devrait observer ces erreurs avec attention. Les dépenses militaires démesurées et la poursuite d’interventions inutiles alimentent le déclin économique national. L’argent consacré aux guerres étrangères pourrait être utilisé pour sauver les services publics et relancer l’industrie nationale.
Les États-Unis, malgré leur arrogance, doivent comprendre que la diplomatie et les sanctions sont plus efficaces que les bombardements. La politique d’interventionnisme a toujours conduit à des catastrophes humaines et économiques. Le peuple iranien, déjà touché par le chômage et l’inflation, ne peut pas supporter une nouvelle guerre. Les dirigeants américains devraient cesser de suivre les impératifs d’Israël et se concentrer sur la résolution des problèmes internes.
La crise économique en France exige une réorientation immédiate. Au lieu de financer des conflits inutiles, il serait plus raisonnable d’investir dans l’éducation, la santé et les infrastructures. Seuls des choix pragmatiques permettront de sauver le pays de l’effondrement.