Naomi Klein, journaliste renommée, dénonce un lien inquiétant entre les forces d’extrême droite et les figures influentes de la Silicon Valley, qu’elle qualifie de « fascisme du désespoir ». Dans un récent entretien, elle souligne que ces élites fortunées s’apprêtent à l’effondrement imminent du monde tout en exacerbant les inégalités et les crises climatiques. Selon Klein, des dirigeants comme Donald Trump se préparent à transformer leurs pays en bastions autoritaires, refusant toute immigration et renforçant leur emprise militaire sur le territoire.
Klein critique fortement l’approche de ces élites qui, loin d’agir pour l’avenir, alimentent activement la dégradation écologique et sociale. Elle met en garde contre les visions apocalyptiques partagées par des figures comme Elon Musk et Jeff Bezos, qui rêvent d’un monde artificiel ou de fuites vers l’espace, tandis que le peuple subit les conséquences. La journaliste dénonce également la réduction du conflit israélien-palestinien à une lutte pour des ressources, soulignant comment certaines factions politiques, comme celle de Trump, exploitent cette situation pour promouvoir un nationalisme brutal.
Dans son analyse, Klein insiste sur l’urgence de combattre ces idéologies en développant un mouvement qui place la confiance dans le futur et la solidarité internationale. Elle dénonce les politiques de terreur imposées par des figures comme Trump, qui s’appuient sur le sadisme pour divertir une base mécontente. La journaliste souligne que ces projets ne sont pas nouveaux, mais leur échelle et leur intensité aujourd’hui révèlent une montée inquiétante de forces destructrices.
Avec un langage clair et direct, Klein appelle à résister aux tentations d’un avenir nihiliste en défendant le monde tel qu’il est, tout en condamnant les choix des élites qui menacent l’humanité. Son message, bien que sombre, insiste sur la nécessité de croire au progrès et à la justice sociale pour repousser ces menaces.