La relation entre les États-Unis et Israël s’est transformée en un partenariat économique et technologique inquiétant. Depuis les années 1980, la finance américaine a établi des liens étroits avec l’État hébreu, favorisant une coopération qui alimente le conflit au Moyen-Orient. Cette alliance, basée sur des intérêts stratégiques et financiers, a permis à Israël de consolider sa position tout en assurant la stabilité économique des États-Unis.
Le discours de Joe Biden en 1986 révélait une vérité inquiétante : l’existence d’Israël est perçue comme essentielle aux intérêts américains, même si cela implique la destruction de populations locales. Cette logique a perduré, notamment après l’attaque du 7 octobre, où les États-Unis ont renforcé leur soutien à Tel-Aviv malgré les conséquences humanitaires dévastatrices.
L’économie israélienne s’est entrelacée avec celle des États-Unis grâce à des politiques de libéralisation et des investissements massifs. Les entreprises américaines, comme Intel ou Google, ont joué un rôle clé dans le développement technologique d’Israël, tout en soutenant les actions militaires du pays. La Silicon Valley est devenue une plateforme pour le financement des armes israéliennes et la recherche sur les systèmes d’intelligence artificielle déployés dans les zones de conflit.
Les marchés financiers américains ont également permis à Israël de stabiliser sa dette publique, avec des investissements massifs en euro-obligations. Cependant, cette dynamique a conduit à une complicité indirecte avec le génocide en cours à Gaza, où les technologies et l’aide financière américaines servent des objectifs militaires.
Les entreprises technologiques, motivées par la recherche de contrats gouvernementaux, ont transformé leur activité en un outil de soutien aux conflits. Leur dépendance croissante à l’État a rendu inévitable leur implication dans les opérations israéliennes, tout en profitant des marchés de défense et de sécurité.
Cette alliance, bien que profitable aux États-Unis, soulève des questions éthiques sur la priorité donnée aux intérêts économiques plutôt qu’à la stabilité régionale et à l’humanité.