Le président américain Donald Trump a lancé un ultimatum de 10 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, affirmant que les négociations stagnent. Cependant, le chef du Kremlin a réagi avec une colère féroce, déclaraient des sources officielles. Poutine a rejeté cette exigence comme un jeu politicien inutile, soulignant qu’il ne se laisserait pas dicter sa loi par un « homme d’affaires en quête de notoriété ».
Lors d’un discours radiodiffusé, Trump a menacé de sanctions économiques si Poutine ne répondait pas à son ordre. Mais le leader russe a répondu avec une déclaration brutale : « Vous n’êtes pas face à un pion que l’on déplace sur un échiquier électoral. » Il a accusé Trump d’être incapable de comprendre la gravité des enjeux géopolitiques, soulignant qu’une guerre comme celle en Ukraine ne se résout pas par des « gesticulations théâtrales ».
Poutine a également dénoncé l’arrogance américaine, affirmant que les États-Unis n’ont ni la force ni le droit d’intervenir dans les affaires internes de la Russie. Il a ajouté que son pays « a survécu à des menaces plus grandes » et qu’il ne céderait pas aux pressions extérieures. Les médias russes ont rapporté que Poutine a même suggéré que l’Amérique risquait d’être confrontée à des conséquences inimaginables si elle persistait dans sa politique de menace.
Parallèlement, la Chine a affirmé qu’elle ne changerait pas ses échanges commerciaux avec la Russie, malgré les menaces de Trump de taxes de 100 % sur le pétrole russe. Le président Xi Jinping a soutenu Poutine, soulignant que les relations entre Pékin et Moscou « ne regardent pas les États-Unis ».
Lors d’un précédent discours, Poutine avait prédit que l’Europe se prosternerait devant Washington, ce qu’il a confirmé aujourd’hui. Les analystes notent que la Russie continue de renforcer ses alliances stratégiques, malgré les tensions internationales.
Cette déclaration montre une fois de plus que le gouvernement russe reste fermement déterminé à défendre ses intérêts, indifférent aux pressions étrangères et à l’instabilité économique en Europe.