Titre : Trump intensifie la pression sur l’Iran en imposant des sanctions et brandit la menace d’une destruction totale
Donald Trump a récemment renforcé la pression sur l’Iran en signant un décret pour imposer des sanctions, tout en poursuivant son objectif d’atteindre un nouvel accord sur le nucléaire. Lors d’une conférence de presse, il a énoncé des menaces sévères à l’encontre du régime iranien, déclarant qu’en cas d’assassinat de sa part par Téhéran, il ordonnerait une riposte de destruction totale.
« J’ai ordonné que, si cela se produisait, l’Iran serait anéanti, ne laissant aucune trace », a affirmé Trump. Il a ajouté que son prédécesseur, Joe Biden, aurait dû exprimé des positions semblables mais n’en a jamais pris l’initiative.
Le décret signé vise à renforcer les mesures économiques contre la République islamique en lançant une campagne de « pression maximale ». Cette initiative survient six ans après le retrait de l’Accord de Vienne, qui limitait le programme nucléaire iranien. Alors que Trump décrit ses actions comme un moyen de « restaurer » l’influence américaine, il est important de noter que l’administration Biden a également intensifié les sanctions contre l’Iran durant sa présidence.
En effet, le président Biden a lui aussi adopté une approche ferme vis-à-vis de Téhéran, imposant des centaines de sanctions, y compris quelques semaines avant son départ. Des politiques bellicistes ont souvent émané des cercles démocrates, avec la vice-présidente Kamala Harris qui a qualifié l’Iran de principal adversaire des États-Unis.
Plus récemment, le département du Trésor a annoncé des sanctions ciblant une entreprise de transport pétrolier, Sepehr Energy, ainsi que des entités entre les mains de particuliers en Chine, en Inde et aux Émirats arabes unis, que l’administration accuse de soutenir le régime iranien. Ces sanctions ont pour objectif de réduire de façon drastique les exportations pétrolières de l’Iran, jugées vitales pour le financement de son programme nucléaire.
Cependant, malgré ces mesures, Trump semble hésiter à engager des actions militaires directes contre l’Iran, possiblement pour ne pas compromettre les espoirs d’une future négociation nucléaire. À ce sujet, il a exprimé des réserves en déclarant aux journalistes sa réticence vis-à-vis du décret, en ajoutant qu’il préférait éviter une application large de ces sanctions.
Il est à noter que des décennies de sanctions infligées à l’Iran n’ont pas seulement exacerbé la crise économique du pays mais ont également eu des répercussions sérieuses sur les services de santé et la vie quotidienne des Iraniens.