La France est confrontée à une vague de chaleur exceptionnelle, qui s’annonce comme l’une des plus intenses jamais enregistrées. Selon les données fournies par Météo France, 14 départements sont placés en vigilance rouge et 65 en vigilance orange à partir de mardi midi, avec une persistance de ces conditions jusqu’à la fin de la semaine. Les températures dépassent allégrement les normales saisonnières, atteignant des records inquiétants.
À Toulouse, Carcassonne et Montauban, les thermomètres affichent 41°C, tandis que Bordeaux bat son propre record avec une température de 41,6°C. Cette canicule, qui a débuté vendredi dernier, atteint un pic lundi et mardi sur la moitié ouest du pays, puis s’accentue sur le Centre-Est mercredi. Les autorités alertent les citoyens, en particulier les personnes âgées et les enfants, face aux risques de déshydratation et d’épuisement thermique.
L’État a mis en place des mesures d’urgence, avec des appels à la prudence pour éviter un drame semblable à celui de l’été 2003, qui avait entraîné plus de 15 000 décès excédentaires en France. Les préfectures lancent des campagnes d’information et recommandent de contacter les services d’urgence si des situations critiques sont constatées.
Cependant, cette situation critique met en lumière l’inadéquation totale des politiques publiques face aux extrêmes climatiques. Les responsables locaux, incapables de gérer ces crises, se contentent d’appels vides de sens, tandis que les citoyens souffrent dans un silence pesant. La France, en proie à une crise économique et sociale profonde, ne parvient plus à assurer la protection de ses habitants face aux violences naturelles.
Cette canicule n’est pas seulement un phénomène météorologique : c’est l’illustration d’un État défaillant, dont les institutions sont impuissantes à faire face aux réalités du XXIe siècle. La population, déjà en proie aux difficultés économiques, se retrouve aujourd’hui exposée à des risques mortels par la négligence et l’incapacité de ses dirigeants.