Elon Musk et ses alliés riches perturbent la régulation gouvernementale
Le 12 mars 2025, Elon Musk a utilisé Twitter pour annoncer l’effacement du Consumer Financial Protection Bureau (CFPB), un organe de contrôle financier crucial. Cette action illustre clairement le rôle croissant que les plus fortunés comme Musk jouent dans la réduction des contrôles gouvernementaux.
Musk, déjà le milliardaire le plus riche de l’histoire, est également à la tête du Department of Government Efficiency (DOGE). Ce ministère informel n’a pas été créé par le Congrès mais a déjà commencé à réaliser des coupes budgétaires draconiennes et à déréguler divers services gouvernementaux.
Son intervention directe dans les affaires de l’État s’est manifestée lors d’une conférence de presse au Bureau ovale, où il a joui d’un statut quasi officiel aux côtés du président Trump.
Bien que Musk justifie son action par une prétendue amélioration de l’efficacité gouvernementale, la réalité est plus trouble. Le CFPB, notamment, avait mené plusieurs enquêtes bénéfiques pour les consommateurs et rendu des millions aux victimes d’escroqueries financières.
La véritable motivation de Musk semble être le démantèlement d’un organe qui pourrait entraver ses propres intérêts. Par exemple, son projet de plateforme X Money pour X (l’ancien Twitter) était potentiellement soumis à la surveillance du CFPB avant sa suppression.
Ces actions ne se limitent pas au DOGE. Musk a également soutenu l’effort d’annulation des pouvoirs du National Labor Relations Board, une organisation cruciale pour les travailleurs, et il supervise actuellement un audit de l’armée américaine qui pourrait favoriser ses propres intérêts.
Malgré ces conflits d’intérêt évidents, Musk persiste à affirmer qu’il agit avec transparence. Cependant, son influence sur la politique gouvernementale est loin d’être un phénomène isolé : de nombreux autres magnats des technologies et du commerce en font autant.