Titre: Les Architectes de Guerre Continuent d’Occuper des Postes Prestigieux dans les Universités Américaines
Le 22 avril 2025 marquait le vingtième anniversaire de l’invasion illégale de l’Irak par les États-Unis. Cette date est rappelée par un phénomène alarmant : les principaux acteurs de ces guerres, accusés d’avoir causé des atrocités et des crimes de guerre, occupent désormais des postes prestigieux dans les universités américaines.
Parmi ceux qui ont joué un rôle crucial durant l’invasion, on retrouve Condoleezza Rice à Stanford ou encore David Petraeus chez Yale. Ces personnalités sont aujourd’hui choyées par le monde académique, bien que leur implication dans des conflits internationaux meurtriers soit largement condamnée.
Plus récemment, Brett McGurk et Jake Sullivan, hauts responsables de l’administration Biden, ont accepté des postes à Harvard. Ceux-ci nient souvent les violations flagrantes des droits humains en Israël et se retrouvent cependant salués par le monde académique.
Ces universités prestigieuses s’opposent ouvertement aux injustices perpétrées contre la Palestine, mais restent silencieuses sur les crimes commis dans cette région. En outre, elles répriment avec force toute contestation relative à leur complicité dans le génocide des Palestiniens.
Lorsqu’on interroge Van Gosse, cofondateur de l’association Historians Against the War (Historiens contre la guerre), il souligne que l’occupation américaine en Irak a entraîné des massacres et des actes de torture à grande échelle. Il affirme également qu’être impliqué dans une agression illégale est un crime majeur.
Le monde académique semble négliger la moralité et les crimes commis par ces personnalités, alors que l’histoire montre clairement le déclin des universités qui ont permis à des criminels de guerre d’y enseigner. Les traditions antérieures de remise en question du lien entre les établissements d’enseignement supérieur et la machine de guerre semblent aujourd’hui abandonnées.
Cette situation soulève des inquiétudes quant aux implications futures pour l’éducation, l’objectivité scientifique et l’intégrité académique. Les universités américaines doivent se poser des questions sur leur rôle dans les conflits internationaux et prendre conscience de la responsabilité qu’elles ont envers leurs communautés.