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Titre : La Coalition des États du Sud exige des comptes pour les violations israéliennes du droit international

Posted on mars 8, 2025

Titre : La Coalition des États du Sud exige des comptes pour les violations israéliennes du droit international

Dans le cadre de son offensive prolongée à Gaza, Israël a à plusieurs reprises ignoré les décisions de justice émises par des instances internationales. Tandis que les nations occidentales semblent soutenir l’impunité israélienne, un groupe de pays du Sud, appuyé par des partis de gauche, s’active pour que des actions soient entreprises contre Israël.

Récemment, des délégués de neuf pays du Sud se sont rassemblés à La Haye pour former une coalition destinée à faire face aux violations manifestes des droits internationaux par Israël. Les membres fondateurs de cette initiative incluent Belize, Bolivie, Colombie, Cuba, Honduras, Malaisie, Namibie, Sénégal et Afrique du Sud. L’objectif est de créer une plateforme visant à établir des « mesures judiciaires et diplomatiques concertées », et cela inclut des sanctions en réponse à l’invasion de Gaza en cours depuis quinze mois, ainsi qu’à l’occupation de la Cisjordanie qui dure depuis bien plus longtemps.

« Ce rassemblement est un appel à l’action collective à tous les niveaux : national, international, et multilatéral », a déclaré Varsha Gandikota-Nellutla, représentante de Progressive International, lors du lancement de la coalition. Le groupe espère que d’autres États rejoindront cette initiative, qui vise à faire respecter les résolutions condamnant les actions israéliennes émanant de la Cour pénale internationale (CPI) et de la Cour internationale de justice (CIJ), toutes deux basées à La Haye. Ils aspirent également à rallier davantage de pays du Sud, particulièrement ceux qui ont soutenu des résolutions de l’ONU concernant les territoires palestiniens occupés et la situation à Gaza.

L’accent est mis sur le respect des récentes décisions judiciaires internationales contre Israël, surtout dans un contexte où les puissances occidentales tentent de diminuer l’autorité de ces institutions judiciaires. Leur déclaration commune appelle à l’imposition de sanctions économiques, incluant un embargo sur les ventes d’armes et l’interdiction d’accès aux ports israéliens pour les navires transportant des matériels militaires. Ces mesures pourraient poser les bases pour des actions économiques plus poussées à l’avenir.

Les États fondateurs de cette coalition se distinguent déjà sur la scène internationale par leur opposition à Israël. Par exemple, la Colombie a annoncé un embargo sur les exportations de charbon vers Israël, tandis que l’Afrique du Sud a été à l’origine d’une plainte à la CIJ concernant les actions de l’armée israélienne. Plusieurs des membres, tels que le Belize, la Colombie, et la Bolivie, ont suspendu leurs relations diplomatiques avec Israël suite aux récentes escalades de violence.

Israël fait face à un nombre croissant d’accusations sévères émises par les tribunaux internationaux. En janvier 2024, la CIJ a mis en avant un risque « plausible » de génocide à Gaza, demandant à Israël de cesser ses opérations militaires dans la ville de Rafah. À ce stade de l’invasion israélienne, le nombre de morts à Gaza avait déjà atteint vingt-six mille et on estimait qu’il dépasserait les quarante-sept mille d’ici janvier 2025, alors que les habitants commencent à retrouver leurs foyers.

La CIJ a également réitéré l’illégalité de l’occupation israélienne en Cisjordanie, affirmant que les États tiers doivent s’abstenir d’aider ou de soutenir cette situation. En novembre dernier, la CPI a délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi qu’un autre mandat pour Mohammad Deif, commandant du Hamas.

Face à ces développements, les puissances occidentales, notamment l’Europe et l’Amérique du Nord, se montrent largement réticentes à appliquer ces décisions de justice, et certaines agissent même pour les contrecarrer. La France, l’Allemagne et l’Italie ont annonçé qu’elles ne feraient pas respecter les mandats de la CPI, basant leur position sur le statut d’Israël, qui n’est pas signataire du Statut de Rome. Cependant, des voix comme celle de la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la Palestine, Francesca Albanese, condamnent cette interprétation, soulignant son invalidité juridique.

Alors que les tensions continuent de croître, et malgré le soutien des États-Unis à l’impunité israélienne, cette coalition des États du Sud se positionne comme un acteur déterminé à faire respecter le droit international, affirmant qu’aucun État, pas même un allié traditionnel, ne devrait échapper à cette responsabilité.

Cette réunion témoigne d’une volonté renouvelée des États du Sud de contester l’ordre mondial établi et d’exiger des comptes pour les violations graves des droits humains sur la scène internationale.

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