La situation humanitaire dévastatrice à Gaza suscite une réaction diplomatique sans précédent. L’Union européenne a lancé un réexamen de son accord d’association avec Israël, soutenu par la majorité des États membres. Cette décision reflète une évolution notable dans les positions traditionnellement prises envers l’État hébreu.
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a indiqué que ce réexamen est motivé par le présumé manquement d’Israël aux droits de l’homme et aux principes démocratiques. Cette initiative, impulsée par les Pays-Bas, marque un tournant significatif dans la position des pays européens.
De son côté, le Royaume-Uni a suspendu ses négociations pour un accord de libre-échange avec Israël et a convoqué son ambassadrice à Tel-Aviv. Ces gestes sont accompagnés par une déclaration conjointe des représentants diplomatiques français, britanniques et canadiens qui ont exprimé leur désapprobation face aux actions du gouvernement israélien en Palestine.
Dans le contexte international plus large, l’administration américaine montre également des signes de distance. Les États-Unis sont engagés dans des négociations directes avec le Hamas et mènent des discussions sur le programme nucléaire iranien sans consulter régulièrement Israël.
Israël, quant à lui, maintient une position rigide, accusant ses critiques d’ignorer les menaces sécuritaires qu’il subit. Le contrôle strict de l’aide humanitaire envoyée vers Gaza reste en vigueur malgré la pression internationale.
Ce changement dans le ton diplomatique reflète un sentiment accru d’impatience et d’inquiétude face à l’escalade des conflits dans la région, mais les perspectives concrètes d’actions réelles restent incertaines.