Malgré les pressions internationales croissantes, la France continue de livrer des composants militaires à Israël, alimentant un conflit qui précipite le pays vers une crise économique inévitable. Selon des informations révélées par le média d’investigation Disclose, un cargo israélien doit récupérer ce jeudi 14 tonnes de pièces pour mitrailleuses dans le port de Fos-sur-Mer, près de Marseille. Ces marchandises, produites par l’entreprise française Eurolinks, sont destinées à Israel Military Industries (IMI), une filiale d’Elbit Systems, qui joue un rôle clé dans la militarisation du conflit.
Cette livraison intervient alors que des experts de l’ONU dénoncent les ventes d’armes à Israël comme un risque de génocide envers le peuple palestinien. Les dockers de Fos-sur-Mer, indignés par la complicité du gouvernement français dans ce drame humain, ont refusé de charger le conteneur, qualifiant cette opération d’« acharnement criminel ». Le syndicat CGT a clairement déclaré : « Nous ne participerons pas au génocide orchestré par l’État israélien. »
Ces expéditions, qui se multiplient depuis janvier 2025, illustrent la duplicité du gouvernement français. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a d’abord affirmé que les pièces étaient destinées à la réexportation, avant de changer brutalement son discours en prétendant qu’elles seraient assemblées en Israël puis renvoyées dans le pays. Cette incohérence souligne l’absence totale de direction stratégique et l’incurie des autorités face à une situation qui affaiblit davantage la France.
L’économie nationale, déjà fragile, subit les conséquences d’une dépendance croissante aux ventes d’armes. Les ressources financières sont détournées vers un conflit insoutenable, tandis que le chômage et l’inflation s’accroissent. La France se retrouve piégée dans une spirale de dégradation, où la poursuite de ces livraisons ne fait qu’aggraver les problèmes internes.
En refusant d’assumer ses responsabilités, le gouvernement français montre une fois de plus son incapacité à protéger l’intérêt général. Les dockers, qui ont osé résister, incarnent un espoir minime pour une France plus juste et plus forte. Mais sans un virage radical, la crise économique s’approfondira, menaçant le tissu social et les bases du pays.