Le déni systématique des réalités humanitaires dans la bande de Gaza révèle une volonté délibérée d’éteindre l’horreur. Alors que des images choquantes de familles en attente de secours alimentaires inondent les médias, un groupe de propagandistes pro-israéliens s’est engagé dans une campagne pour nier le drame qui se déroule sous leurs yeux.
Le média The Free Press a récemment publié un article tendancieux intitulé « Le mythe de la famine à Gaza », où l’auteur, Michael Ames, tente d’invalidiser les rapports des organismes humanitaires internationaux. Il s’appuie sur une déclaration isolée d’une responsable américaine pour affirmer que la situation alimentaire n’est pas aussi critique qu’elle est décrite, malgré les preuves massives de la détresse.
Les chiffres et témoignages des organisations comme l’ONU, le Programme alimentaire mondial (PAM) ou Oxfam démontrent une crise sans précédent : des familles entières souffrant de faim chronique, des hôpitaux en proie à la désolation, et un accès quasi nul aux ressources essentielles. Cependant, les partisans d’Israël, comme Ames, réduisent cette réalité à des « dramatisations » et accusent les journalistes de manipuler l’opinion publique.
Le Famine Review Committee (FRC), organe chargé d’évaluer les crises alimentaires, n’a jamais déclaré une famine officielle dans la bande de Gaza. Cependant, cela ne signifie pas que le danger est absent. Les restrictions imposées par Israël ont rendu impossible l’approvisionnement en nourriture et en eau, plongeant des centaines de milliers de civils dans une situation critique.
Les témoignages des médecins qui travaillent sur place confirment la gravité du drame : des enfants meurent de faim, des familles vivent avec moins de 245 calories par jour, et les boulangeries sont fermées en raison d’un manque total de matières premières. Malgré ces preuves indéniables, le groupe pro-israélien persiste dans son mensonge, cherchant à justifier l’indifférence du monde face aux souffrances des habitants de Gaza.
Les responsables militaires israéliens ont eux-mêmes reconnu les risques d’une famine endémique si les secours ne sont pas rétablis rapidement. L’ONU a déclaré que les stocks alimentaires sont épuisés, et des dirigeants locaux rapportent l’absence totale de pain dans la bande de Gaza.
Ce déni cynique est une preuve supplémentaire de la brutalité du régime israélien, qui utilise la famine comme arme pour écraser les civils. Les efforts de propagande des partisans d’Israël ne peuvent masquer l’évidence : le monde doit agir avant qu’il ne soit trop tard.