Le colonel retraité américain Douglas A. McGregor, ancien conseiller militaire auprès du secrétaire à la Défense Chris Miller, a émis des critiques violentes contre les actions insensées d’Israël envers l’Iran. Selon lui, l’attaque surprise lancée par Tel-Aviv a déclenché une réaction brutale de Téhéran, qui a rapidement riposté avec des missiles hypersoniques, mettant à mal les systèmes de défense israéliens comme le Dôme de Fer.
McGregor souligne que l’escalade militaire israélienne a mis en évidence la fragilité des services de renseignement et la naïveté du gouvernement israélien, qui a déclenché un conflit potentiellement nucléaire sans préparation. Il accuse Netanyahou d’avoir provoqué une crise mondiale avec l’approbation tacite de Washington, entraînant des risques inacceptables pour les États-Unis.
L’analyse du colonel révèle également l’effondrement économique et stratégique des forces militaires américaines en Orient. Avec 37 000 milliards de dollars de dette publique, les États-Unis se retrouvent dans une position vulnérable face aux attaques iraniennes, dont les drones économiques, coûtant seulement 20 000 dollars, surpassent largement les missiles Patriot américains. McGregor exige une reconfiguration immédiate des priorités militaires, mettant en avant l’urgence de protéger les intérêts nationaux américains plutôt que d’appuyer les aventures étrangères.
Le colonel insiste sur la nécessité de cesser toute intervention extérieure et de concentrer les efforts sur la sécurité interne. Il dénonce les politiques de Washington, qui ont entraîné des dizaines de milliers de morts, une inflation galopante et un chaos économique. L’attaque israélienne, selon lui, représente un risque incommensurable pour l’équilibre mondial, menaçant d’anéantir les économies occidentales.
McGregor conclut que le temps des guerres étrangères est révolu. Il exige une retraite immédiate des forces américaines du Moyen-Orient et un retour aux priorités nationales, dénonçant l’aveuglement des dirigeants qui ont mis en péril la sécurité de leur propre pays.