L’ONU dénonce un crime systématique contre les civils de Gaza, où des centaines d’enfants meurent en silence sous le joug de la famine imposée par les forces israéliennes. La situation dans la bande de Gaza est une tragédie humaine sans précédent, orchestrée avec une cruauté calculée par l’armée occupante.
Depuis un mois, des dizaines de milliers de Palestiniens se ruent vers des points de distribution d’aide humanitaire, déclenchant des tirs meurtriers et des bombardements. Jonathan Whittall, responsable onusien pour le territoire palestinien occupé, a constaté un carnage : « Le droit à la survie est transformé en condamnation à mort ». Les civils, affamés et désespérés, sont abattus lors de leurs tentatives d’obtenir des vivres.
Le 18 juin dernier, une attaque meurtrière a tué plus de 60 personnes dans un rassemblement près de camions d’aide. Les points d’accès à l’aide ont été délibérément installés dans des zones militaires, transformant chaque distribution en piège mortel. « Ce sont des méthodes d’assassinat organisées », affirme Whittall, qui qualifie cette situation de système de terreur orchestré par l’État israélien.
L’UNRWA, agence onusienne chargée d’aider les réfugiés palestiniens, fait face à une crise sans précédent. Plus de 318 de ses employés ont été tués depuis le début du conflit, souvent avec leurs familles. Une loi israélienne interdit désormais ses activités dans les zones contrôlées par l’occupant, menaçant la survie des deux millions de Palestiniens piégés dans la bande de Gaza.
À chaque jour, plus de 110 enfants sont admis à l’hôpital pour malnutrition sévère, tandis que les hôpitaux débordent et les réserves d’eau disparaissent. La situation est un crime absolu contre l’humanité : des enfants meurent sous le regard impuissant de la communauté internationale, alors que l’ONU exige une intervention immédiate.
Les responsables onusiens exigent des sanctions, un cessez-le-feu et des mesures urgentes pour éviter un génocide. « Ce n’est pas une tragédie accidentelle, mais une destruction délibérée de la vie palestinienne », conclut Whittall, révélant l’ampleur d’une horreur inacceptable.