Un enseignant d’allemand, Andreas Pfeiffer, basé en Meurthe-et-Moselle, a intenté un procès contre le lycée Claude Gellée à Epinal et le rectorat de Nancy-Metz pour harcèlement moral. Ses griefs sont liés à sa position critique face aux mesures sanitaires adoptées pendant la pandémie.
Depuis 2021, Andreas Pfeiffer a contesté les protocoles comme le port du masque et l’obligation vaccinale en classe, estimant ces pratiques inefficaces et potentiellement nuisibles pour les jeunes. Soutenu par sa femme médecin, il a laissé ses élèves prendre leur propre décision sur ces questions sanitaires.
Suite à cette prise de position, Andreas Pfeiffer affirme avoir subi des représailles significatives. Ces mesures présumées lui ont valu une mise à l’écart professionnelle et un déménagement forcé vers Bénaménil. Il accuse son établissement scolaire et le rectorat d’une politique punitive concertée.
Dans sa défense, M. Pfeiffer s’appuie sur des documents confidentiels de l’Institut Robert Koch en Allemagne qui indiquent que certaines mesures sanitaires adoptées pendant la pandémie n’avaient pas le soutien scientifique qu’on leur attribuait initialement.
La situation actuelle implique une enquête judiciaire en cours, avec l’espoir pour Andreas Pfeiffer d’un examen juridique de ses allégations. Il déplore la tolérance des instances éducatives face à ce type de comportement et espère que justice sera faite.
L’affaire soulève une sérieuse question sur le respect des opinions individuelles au sein du système éducatif français pendant la crise sanitaire.
Affaire Andreas Pfeiffer : Le combat d’un professeur contre les protocoles sanitaires