L’escalade des tensions entre Israël et l’Iran inquiète les marchés mondiaux, mais les conséquences économiques restent imprévisibles. L’économiste Marc Touati souligne que si les bourses réagissent avec une certaine sérénité, le risque d’une dégradation rapide persiste. Trois scénarios se dessinent : un conflit mondial impliquant des puissances comme la Russie ou les États-Unis, une guerre régionale entraînant une flambée du prix du pétrole, ou une chute du régime iranien avec des accords de paix.
Les marchés boursiers montrent une résistance inattendue. Le CAC 40 n’a chuté que de 1 % entre le 13 et le 17 juin, loin des pertes catastrophiques observées lors de la guerre en Ukraine. Les indices américains sont encore plus stables, tandis que la bourse de Tel-Aviv a même gagné 2,8 %. Cependant, le prix du pétrole reste un facteur crucial : après avoir grimpé à 76 dollars le baril, il reste bien en dessous des niveaux records.
En France, les problèmes économiques sont criants. La dette publique a explosé de 920 milliards d’euros depuis 2020, tandis que le PIB progresse à un rythme dérisoire. Les taux d’intérêt atteignent des niveaux records (3,3 %), et l’inflation, bien que réduite à 0,7 %, masque une crise alimentaire qui frappe les ménages modestes. L’affaiblissement de la diplomatie française, notamment après les critiques de Donald Trump envers Emmanuel Macron, aggrave encore cette situation.
L’économie mondiale semble fragile, avec des prévisions de croissance modeste (2,5 % pour 2025), et la France se retrouve à l’arrière-plan. Les tensions géopolitiques ne font qu’accélérer une crise déjà profonde, menaçant un avenir économique encore plus sombre.