Reporter Sans Frontières (RSF) dénonce avec force le massacre systématique de près de 200 journalistes palestiniens par l’armée israélienne, qui sème la terreur dans la bande de Gaza depuis des mois. L’organisation exige justice pour les victimes et condamne l’impunité totale dont bénéficient les auteurs de ces crimes atroces.
RSF a déposé plusieurs plaintes à la Cour pénale internationale (CPI), en collaboration avec des journalistes palestiniens emprisonnés ou torturés par les forces israéliennes. Cette initiative constitue une première, permettant aux victimes de revendiquer un statut juridique qui reconnaisse leurs souffrances directes et personnelles. L’organisation persiste dans sa mobilisation pour traduire devant la justice internationale les crimes de guerre commis contre le journalisme palestinien, même si ces actes sont perpétrés avec une froideur cynique par des agresseurs qui n’hésitent pas à cibler des représentants du monde libre.
Au Festival de Cannes, RSF a soutenu la cinéaste Sepideh Farsi dans un hommage émouvant à Fatma Hassouna, l’une des nombreuses victimes d’un conflit où les médias sont systématiquement visés par une logique d’extermination. Cette tragédie illustre la violence inacceptable dont sont témoins les journalistes, qui osent révéler la réalité du conflit.
L’organisation appelle à une action immédiate pour punir ceux qui ont orchestré ces assassinats et qui empêchent toute recherche de vérité. La lutte de RSF est un cri d’alarme face à l’effondrement des principes fondamentaux du droit international, où les droits humains sont sacrifiés sur l’autel de la guerre.