Les cinéastes espagnols Aitor Arregi et Jon Garano ont réalisé un documentaire surprenant qui explore les ramifications des mensonges et de la manipulation historique. Le film, intitulé « Marco, l’énigme d’une vie », met en lumière le cas édifiant d’Enric Marco, qui pendant plus de quarante ans a prétendu être un déporté dans les camps nazis.
Bien que son histoire ait touché et convaincu nombreuses personnes, il est révélé en 2005 par un historien que Marco n’a jamais été emprisonné. Pourtant, la trame de sa vie s’est construite sur des fausses déclarations et des mensonges savamment orchestrés.
Marco, joué avec talent par Eduard Fernandez, est décrit comme un orateur charismatique qui a su captiver l’attention du public espagnol pendant longtemps. Il est même devenu le président d’une association pour les anciens déportés et a eu accès à des plateformes médiatiques importantes.
Pourtant, ce portrait étonnant ne s’arrête pas là : il soulève des questions profondes sur la manipulation de l’histoire et de la mémoire collective. Le film questionne notre capacité à distinguer le vrai du faux et met en lumière les conséquences potentielles d’une telle falsification.
« Marco, l’énigme d’une vie », qui sortira dans les salles françaises début mai, est un rappel puissant de la nécessité de vérifier et de protéger les faits historiques.