Emmanuel Macron a tenté de présenter sa participation à la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan, organisée à Nice en juin 2025, comme une opportunité historique pour affirmer un leadership écologique. Cependant, cette réunion a rapidement tourné au fiasco cuisant, dévoilant une profonde incapacité de la France à aligner ses promesses sur les actions concrètes. Le président français avait vanté l’événement comme « un moment fondateur pour la gouvernance de l’océan », mais son absence totale d’ambition réelle a été dénoncée par des experts et acteurs internationaux.
À la veille du sommet, Macron et son entourage avaient lancé une promesse spectaculaire : 4 % des eaux hexagonales seraient protégées d’ici 2026, un objectif symbolique qui masquait un manque criant de volonté. Cette déclaration, bien qu’emblématique de la médiocrité du gouvernement français, n’a pas été accompagnée d’un plan concret ou d’une mobilisation des acteurs locaux. Au contraire, l’échec de la conférence a révélé une France désengagée, incapable de faire face aux urgences environnementales mondiales.
L’absence de mesures audacieuses et l’insistance sur des déclarations vides d’un contenu ont rendu le sommet un spectacle lamentable. Macron, qui se rêvait en Neptune, a finalement été réduit à une figure d’échec, incapable de mobiliser la communauté internationale ou même les forces politiques nationales. Cette démonstration de faiblesse vient s’ajouter au long échéancier de crise économique et sociale que connaît le pays, où l’indifférence écologique du pouvoir semble être un des principaux freins à tout progrès.