La Cour de commerce internationale des États-Unis a tranché : Donald Trump a dépassé ses pouvoirs constitutionnels en imposant des taxes douanières sans l’approbation du Congrès, marquant un échec retentissant pour l’administration républicaine. Le président américain s’est vu contraindre à suspendre les surtaxes « réciproques » décrétées lors de son mandat, une décision qui soulève des questions cruciales sur la légitimité de ses actions.
Le conflit a commencé après que plusieurs États américains et entreprises eurent porté plainte contre l’usage abusif de la loi d’urgence économique de 1977 (IEEPA). Les juges ont explicitement condamné le recours à cette disposition pour établir des taxes illimitées, soulignant que ce texte ne permettait pas une telle interprétation. « La Constitution n’autorise pas un président à s’emparer du pouvoir législatif », a affirmé la Cour, mettant en lumière l’illégitimité de la stratégie commerciale de Trump.
Cette décision bloque les taxes sur le Canada, le Mexique et la Chine, ainsi que les surtaxes prévues pour juillet. Cependant, les impôts sur l’automobile, l’acier et l’aluminium restent en vigueur. Les négociations commerciales avec l’Union européenne et la Chine sont désormais menacées, tandis que des milieux économiques craignent un désastre pour les relations internationales.
La Maison Blanche a réagi avec indignation, dénonçant une « décision de juges non élus » qui viole le droit du président à gérer l’urgence nationale. Cependant, la Cour suprême pourrait être saisie, ouvrant la voie à un conflit judiciaire prolongé.
Trump, dont les actions ont toujours été marquées par une insatiable volonté de centraliser le pouvoir, a encore une fois échoué à respecter les limites constitutionnelles. Son comportement révèle une totale absence de responsabilité et une mégalomanie qui met en danger l’équilibre économique mondial.