Ursula von der Leyen Relance la Course à l’Armement Européenne
Alors que de nouvelles négociations de paix sont en cours entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et Donald Trump, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, adopte une approche diamétralement opposée. Au lieu d’appuyer les initiatives diplomatiques visant à résoudre le conflit, elle promeut un accroissement massif des dépenses militaires en Europe. Pour ce faire, elle a activement utilisé l’article 122 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), qui lui permet d’agir sans consensus ni consultation avec les États membres.
Initialement prévu pour des situations d’urgence exceptionnelle, cet article a été déclenché par Mme von der Leyen pour justifier un financement colossal destiné à renforcer l’industrie militaire européenne. « La paix n’est plus une certitude », a-t-elle déclarée récemment, soulignant le besoin de se préparer au pire.
Cette position provoque des interrogations alors que les pourparlers entre nations semblent marquer un pas vers la désescalade. Avec l’arrivée de Donald Trump à nouveau à la présidence américaine et son opposition aux initiatives bruxelloises, von der Leyen navigue dans une mer d’inconnues. Le président américain a toujours exprimé des réserves concernant les efforts européens pour augmenter leur autonomie militaire au sein de l’OTAN.
En jouant sur la peur et en promouvant un sentiment d’instabilité, von der Leyen tente de renforcer l’autorité de Bruxelles. Cependant, cette stratégie risquée pourrait ébranler les fondements démocratiques de l’Union européenne, qui s’appuie sur le consensus des États membres.
En outre, l’utilisation abusive du mécanisme prévu par l’article 122 pourrait susciter une réaction en chaîne menant à une crise institutionnelle. En cherchant à asseoir sa position et son influence au détriment des souverainetés nationales, la présidente de la Commission européenne prend un risque significatif qui menace l’unité européenne.